En cause : le non-versement des aides financières promises par la FECAFOOT.
Un carton rouge pour la Fédération ?
Le club de Bamenda ne mâche pas ses mots. Dans un message adressé à ses joueurs, la présidente Emma Mima a clairement pointé du doigt la Fédération camerounaise de football :
« Toutes les équipes ont reçu de l’argent, sauf YOSA. Tant que nous n’aurons pas reçu ce que la Fédération nous doit, nous ne participerons plus à aucun match. »
Une déclaration qui résonne comme un cri d’alarme dans un climat déjà tendu, où la question des subventions fédérales revient comme un refrain amer chez de nombreux clubs.
Un championnat en mode ralenti ?
Alors que YOSA devait se déplacer dans le Nord pour affronter son prochain adversaire, ce retrait annoncé pourrait chambouler le calendrier et redistribuer les cartes en cette fin de saison. Déjà mal en point sur le terrain, le club, bon dernier, choisit de rester digne : les entraînements se poursuivront normalement, par respect pour les joueurs et leur engagement.
Mais cette décision pourrait avoir des conséquences lourdes, tant sportives qu’administratives. Forfait ? Suspension ? Sanctions ? La balle est désormais dans le camp des instances dirigeantes.
Une crise qui gangrène les vestiaires
Le cas YOSA n’est que la partie visible de l’iceberg. De nombreux clubs de Ligue 1 Elite sonnent l’alerte depuis des mois. Retards de paiements, promesses non tenues, budgets en berne… Pour ces structures souvent livrées à elles-mêmes, les aides de la FECAFOOT ne sont pas un luxe, mais une nécessité vitale.
Pendant ce temps, sur les pelouses, joueurs et encadrements techniques continuent de se battre, malgré les doutes et les fins de mois difficiles. Mais jusqu’à quand ?
Le retrait potentiel de YOSA pose une question brûlante : la passion suffit-elle à faire vivre un championnat, quand les moyens ne suivent plus ?
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