À l’origine de cette polémique, une confrontation verbale particulièrement houleuse au cours de laquelle Eto’o, connu pour son franc-parler, n’a pas mâché ses mots.
« Je suis le Président. Si vous voulez travailler avec nous… Vous êtes entraîneur parce que je vous ai nommé. Vous n’êtes pas là grâce à quelqu’un d’autre. Vous avez commis beaucoup d’erreurs. Et je vous prie de rester dans cette réunion. Si vous partez, je me verrai contraint de consulter mon comité exécutif, comme le stipule la loi. Alors, je vous demande encore une fois, de rester ici, s’il vous plaît », avait martelé le quadruple ballon d’or africain, visiblement furieux, ce jour-là.
Ce samedi, Marc Brys a tenu à clarifier les choses dans une interview accordée au journal belge La Dernière Heure. Il a fermement nié avoir été intimidé par Eto’o, en déclarant avec assurance : « Moi, peur ? Mon père m’a toujours dit : ne recule pas ! ». À 62 ans, Brys a effectivement tenu tête à Eto’o, démontrant qu’il n’était pas du genre à se laisser impressionner.
Une collaboration incertaine ?
Concernant l’avenir de sa relation avec le président de la Fécafoot, Brys a laissé entendre que tout dépendait désormais de Samuel Eto’o : « La balle est dans son camp. S’il souhaite des relations cordiales et apaisées, je suis prêt. S’il opte pour des relations inamicales et brutales, elles resteront ainsi jusqu’à ce que je termine ma mission : reconstruire une équipe du Cameroun conquérante, comme on l’aime à travers le monde. Certains doivent savoir tourner la page et laisser les nouvelles générations écrire la leur. »
Ces déclarations laissent présager une reprise de la tension entre le président de l’organe dirigeante du football camerounais et Marc Brys, une crise que beaucoup redoutent. L’avenir des Lions Indomptables pourrait bien dépendre de la capacité des deux hommes à trouver un terrain d’entente.
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