Ce 12 mars 2025, l’analyste sportif et juridique Stéphane Edzigui a vivement réagi sur son mur Facebook, exprimant son scepticisme face à cette nomination, qu’il qualifie de « maigre statut ».
Une ascension en demi-teinte ?
Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) depuis décembre 2021, accède ainsi à l’un des organes décisionnels de la CAF. Cependant, pour certains observateurs, cette élection est loin d’être une victoire éclatante.
Edzigui n’a pas hésité à ironiser sur ce qu’il considère comme un « déclassement » pour l’ex-star du football camerounais, qui avait autrefois été pressentie pour briguer la présidence de la CAF, voire de la FIFA.
« Du rêve de la présidence de la CAF au maigre statut de membre du COMEX : quelle dégringolade ridicule ! », a-t-il écrit, estimant que cette nomination est loin des ambitions initiales placées en Eto’o par ses partisans.
Une ferveur populaire jugée excessive
L’analyste camerounais s’est également moqué de l’enthousiasme affiché par les supporters du président de la FECAFOOT, qu’il accuse de célébrer un succès insignifiant.
« Les gars sont si heureux pour si peu ! », s’est-il exclamé, comparant même la situation d’Eto’o à des « funérailles ».
Edzigui a aussi pointé du doigt certaines décisions controversées prises sous l’ère Eto’o à la tête du football camerounais, notamment l’affaire One All Sports et le maillot Fourteen, des dossiers qui avaient suscité de vives critiques.
Quelle place pour Eto’o dans l’instance dirigeante du football africain ?
Si la nomination d’Eto’o au sein du Comité Exécutif de la CAF marque une nouvelle étape dans son engagement pour le football africain, elle soulève néanmoins des interrogations sur son véritable poids au sein de l’instance. En attendant le communiqué final de l’Assemblée Générale de la CAF, des doutes subsistent quant à son influence réelle et à une possible nomination.
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