Selon ce rapport que votre média Lattaquant.com a pu consulter, seuls quelques clubs engagés en MTN Elite One et en Guinness Super League respectent de façon régulière leurs obligations salariales envers les joueurs mais le plus grand nombre accusent des retards importants.
Le club UMS de Loum fait figure d’exception, ayant payé entièrement les salaires de ses joueurs pour la première fois de la saison en mai. Cependant, cette bonne pratique est loin d’être la norme. Apejes de Mfou et Avion Academy de Douala n’ont versé aucun salaire à leurs joueurs depuis le début de la saison.
D’autres clubs, tels que Fovu de Baham et AS Fortuna, n’ont jamais réussi à payer intégralement les salaires de leurs joueurs sur un mois donné. La situation de YOSA est également préoccupante, car le club n’a payé les salaires de ses joueurs qu’une seule fois cette saison.
La situation n’est guère meilleure pour ce qui concerne le football féminin. Précisément, pour ce qui concerne les clubs de la Guinness Super League, aucune joueuse n’a reçu de salaire en mai. Ce traitement illégal et dégradant interroge sur la viabilité financière des clubs camerounais et sur les conditions de travail des joueurs et joueuses du championnat local, qui sont souvent laissés dans une grande précarité.
Les instances dirigeantes du football camerounais (la Fecafoot, le SYNAFOC) et même le gouvernement sont couramment appelées à prendre des mesures urgentes pour réguler cette situation et garantir des conditions de travail dignes et respectueuses pour les footballeurs. Ce qui était pourtant une promesse de campagne de Samuel Eto’o pour briguer la présidence de la plus grande instance du foot camerounais.
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