Face aux critiques sur la procédure de sa nomination, l’ancien capitaine des Lions Indomptables a tenu à clarifier la situation.
« Je ne peux pas être dans la même situation que Marc Brys », a-t-il affirmé, en référence aux tensions ayant entouré la gestion de l’équipe nationale camerounaise.
Song a expliqué que son recrutement a été initié directement par le président de la République centrafricaine.
« J’ai d’abord été invité par le Président, qui m’a demandé si je pouvais accompagner la jeunesse. J’ai accepté et il a immédiatement saisi son proche collaborateur, le ministre des Sports. Les choses sont ensuite allées très vite », a-t-il détaillé.
L’ancien sélectionneur du Cameroun a cependant reconnu un dysfonctionnement dans le processus, soulignant que la Fédération centrafricaine de football aurait dû être consultée en amont.
« C’est d’ailleurs pour cela que je n’ai pas signé immédiatement. J’ai demandé à ce qu’il y ait une entente avant d’officialiser mon engagement et de travailler dans les meilleures conditions », a-t-il précisé.
Song a également rapporté ses échanges avec le président de la Fédération centrafricaine, qui lui aurait exprimé ses réserves, non pas sur sa nomination en elle-même, mais sur la forme qu’a prise le processus. Il a par ailleurs confirmé qu’il ne sera pas sur le banc pour les prochaines rencontres contre le Malawi et le Mali, mais interviendra en tant que superviseur.
Cette nomination, qui intervient dans un contexte de réorganisation du football centrafricain, soulève une nouvelle fois la question de l’ingérence politique dans la gestion des fédérations sportives en Afrique. Une problématique que Rigobert Song semble bien avoir mesurée avant de s’engager dans cette nouvelle aventure.
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