En effet, confronté aux critiques après la décevante Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Song nie toute responsabilité dans les résultats décevants et espère un soutien de la Première Dame.
Lors d’une conférence de presse récente, Rigobert Song a exprimé son souhait de continuer à diriger les Lions Indomptables, soulignant qu’il n’était pas seul responsable des performances en dents de scie de l’équipe lors de la dernière CAN. Il a explicitement demandé l’intervention de Chantal Biya, affirmant que son influence pourrait être cruciale pour assurer son maintien à la tête de la sélection nationale.
Ce dernier a déclaré : « Je tiens à souligner que la situation actuelle ne relève pas uniquement de mes compétences en tant qu’entraîneur. Des facteurs extérieurs ont également contribué au résultat de la CAN. C’est pourquoi je sollicite l’intervention bienveillante de Madame Chantal Biya pour prolonger mon contrat et continuer à travailler sur le développement de l’équipe. »
Cette démarche inattendue pose des questions sur la relation entre le sport et la sphère politique au Cameroun. L’intervention de la Première Dame dans des affaires sportives nationales est rare, et la demande de Rigobert Song pourrait susciter des débats sur l’ingérence politique dans le football.
Les supporters des Lions Indomptables sont partagés. Certains estiment que la responsabilité des performances médiocres doit être partagée entre l’entraîneur et les joueurs, tandis que d’autres remettent en question l’opportunité de faire appel à la Première Dame dans cette affaire.
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