Pierre Blériot Nyemeck : « Samuel Eto’o va écraser le RDPC »

Parmi les intervenants, Pierre Blériot Nyemeck, consultant du média, a fait une déclaration marquante, affirmant que Samuel Eto’o, président de la Fécafoot, ferait plier le gouvernement et représenterait un obstacle politique dans le futur.

Une tension persistante entre la Fécafoot et le Minsep

Depuis la nomination de Marc Brys à la tête des Lions Indomptables, les tensions entre la Fécafoot et le ministère des Sports ne cessent de s’accentuer. Si certains estiment que le sélectionneur belge ne reconnaît pas la Fécafoot comme son employeur, d’autres pensent que l’instance dirigée par Samuel Eto’o ne lui apporte pas le soutien nécessaire.

L’un des points de discorde concerne également le règlement de la dette envers l’ancien sélectionneur Antonio Conceição. Récemment, le gouvernement camerounais aurait pris en charge ce paiement, ce qui alimente les spéculations sur l’influence de la Fécafoot.

Samuel Eto’o, un poids politique ?

Au cours de l’émission, Pierre Blériot Nyemeck a exprimé une position forte sur le rôle que joue Samuel Eto’o dans l’échiquier politique. Selon lui, le président de la Fécafoot ferait peur aux autorités et pourrait même se poser en adversaire du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), le parti au pouvoir.

« Désormais, on va soutenir Samuel Eto’o parce qu’il va écraser le RDPC. Le RDPC voulait utiliser cet enfant comme mascotte politique. Il va encore chasser Marc Brys et Nkou Mvondo, vous allez payer. L’État va payer l’argent de Conceição. Il y a encore les élections de 2025 qui arrivent. Vous savez que Eto’o est le Camerounais le plus populaire. Si vous lui faites des remontrances maintenant, il risque de se fâcher comme un enfant capricieux. On va même lui rajouter d’autres cadeaux », a-t-il déclaré.

Des propos qui mettent en lumière l’impact de Samuel Eto’o au-delà du football, et qui relancent les débats sur son influence politique. Alors que l’échéance électorale de 2025 approche, certains observateurs s’interrogent : le président de la Fécafoot deviendrait-il un acteur incontournable de la scène politique camerounaise ?

Affaire à suivre.