Le match, qui se déroulait sur un score de parité (1-1) après l’égalisation de Tresor Mbengue répondant à l’ouverture du score de Jean Claude Kameni, a été interrompu suite à ces détonations. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des scènes de chaos, avec des joueurs, des encadreurs et des supporters fuyant précipitamment le terrain pour se mettre à l’abri. À l’heure actuelle, les causes exactes de ces tirs demeurent inconnues, et aucune déclaration officielle n’a été émise par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Cet incident soulève toutefois des questions sur les mesures de sécurité entourant les rencontres sportives, d’autant plus que la région du Nord-Ouest du Cameroun, où se situe Bamenda, est en proie à des tensions depuis 2017, avec des affrontements entre forces de sécurité et groupes séparatistes. Il est à noter que, avant la rencontre, le secrétaire général du Conseil transitoire du football professionnel (CTFP), Blaise Faustin Mbida, avait assuré que des dispositions sécuritaires adéquates étaient en place, déclarant :
« Quant à la sécurité, le gouverneur nous a donné l’assurance, donc les équipes ne doivent pas avoir peur. » Malgré ces assurances, l’incident met en lumière les défis persistants en matière de sécurité dans cette région.
La Fecafoot n’a pas encore réagi publiquement à cet événement. Les autorités locales et les organisateurs du championnat sont désormais confrontés à la nécessité d’évaluer et de renforcer les protocoles de sécurité pour garantir la sûreté des joueurs, des officiels et des supporters lors des futures rencontres.
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