Tony Yoka a enchaîné sa 2e défaite de rang après celle contre Martin Bakole il y a 10 mois. Entre Yoka et Takam, le combat a été âpre et intense. Les deux anciens partenaires d’entraînement ne se font pas de cadeau. Il a fallu attendre la fin du combat et le bout du bout de la soirée pour avoir un vainqueur, de justesse, aux points. Il s’appelle Carlos Takam, logiquement. Le public du Zénith siffle même le seul des trois juges à avoir placé Yoka en tête : « Tony était bon, le défend Carlos Takam parfait dans son discours d’après-combat. Il faut dire ce qui est vrai. Quand tu boxes un boxeur qui a du talent, il faut le dire. C’est mon petit frère, je suis un fan de lui depuis sa médaille d’or aux Jeux olympiques. On a beaucoup travaillé ensemble. Franchement, ayez plus de respect pour lui. J’ai entendu des gens le huer, ça me fait mal. Huez-moi, mais pas lui ! ».
Avec cette défaite, Tony Yoka a pris conscience du fossé qui le sépare encore de ses rêves de ceinture mondiale, a constaté L’attaquant. « Il faut que je reparte travailler encore, concède-t-il ‚après l’assaut. Dans une carrière, il y a des victoires et des défaites, c’est comme ça. Aujourd’hui (samedi), c’est une défaite, demain ce sera une victoire. Il n’y a pas d’arrêt., je continue. Il faut continuer, aller de l’avant. C’est un grand champion, Carlos, donc je n’ai pas à rougir de mon combat », avoue-t-il avec lucidité.
Takam promet un brillant avenir à son adversaire
« Tony est le futur de la boxe en France. Je crois en lui. J’ai plus travaillé pour préparer ce combat que contre Joshua. Je suis fan de Tony », lui rend encore hommage Takam. « Tony, on peut le critiquer si on veut, insiste un de ses proches. Mais si demain il n’est plus là, il n’y a plus de boxe en France, franchement. Si on parle de la boxe en France, c’est grâce à lui. Ne l’oublions jamais », peut-on entendre de la bouche de l’ancien vainqueur des jeux africains sous le maillot camerounais.
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