Nathan Ngoumou : « Je suis très heureux de jouer pour le pays de mon père »

Après avoir officiellement opté pour les Lions Indomptables, le joueur de 23 ans se dit fier et pleinement investi dans cette nouvelle aventure.

Un choix mûrement réfléchi

Né en France d’un père camerounais, Nathan Ngoumou avait la possibilité d’évoluer sous le maillot tricolore. Cependant, après une profonde réflexion, il a choisi de défendre les couleurs du Cameroun. Un choix qu’il qualifie de « maturité » et qu’il assume pleinement.

« C’est le pays de mon père. Au vu de ma maturité, c’est une bonne décision et je suis très heureux de mon choix aujourd’hui, d’autant plus que mon cousin est un ancien Lion Indomptable, Achille Emana », a-t-il déclaré.

Un attachement familial qui a sans doute pesé dans la balance, renforçant sa volonté de suivre les traces des grands noms du football camerounais.

Une polémique sur les binationaux

Ce choix intervient dans un contexte où la question de l’engagement des binationaux en sélection africaine fait débat. L’ancien international camerounais Benoît Assou-Ekotto avait dernièrement critiqué l’attitude de certains joueurs, estimant qu’ils choisissaient leur sélection nationale par opportunisme.

À l’inverse, Ngoumou, tout comme Danny Namaso, un autre binational ayant rejoint les Lions Indomptables, réfute cette idée et assure être guidé par la passion et l’ambition.

Un objectif clair : faire briller le Cameroun

Ambitieux, Nathan Ngoumou ne cache pas ses aspirations avec la sélection camerounaise. Il veut marquer l’histoire et contribuer aux succès des Lions Indomptables.

> « Mon projet est de jouer de grandes compétitions, gagner tous les matchs, prendre du plaisir et faire briller le Cameroun à l’international », a-t-il affirmé avec détermination.

Avec son dynamisme et son talent, le milieu offensif pourrait rapidement devenir un atout de choix pour le sélectionneur Marc Brys. Il devra désormais prouver sur le terrain que son engagement est à la hauteur des attentes des supporters camerounais.

Seule la compétition dira si ce choix, qu’il qualifie de « maturité », sera couronné de succès.