Le 26 juin 2003 restera à jamais gravé dans la mémoire des amateurs de football. Alors que la demi-finale de la Coupe des Confédérations opposant le Cameroun à la Colombie touchait à sa fin, le milieu défensif des Lions Indomptables, Marc-Vivien Foé, s’est effondré en plein milieu du terrain, victime d’une crise cardiaque. Cet événement tragique s’est déroulé sur la pelouse du stade Gerland à Lyon, en France, à la 72e minute du match remporté 1-0 par le Cameroun.
Lors des funérailles de Marc-Vivien Foé, le gouvernement camerounais avait promis de finaliser le chantier d’un complexe sportif qui avait été entrepris par le regretté joueur. Cependant, vingt ans après sa disparition, le complexe Marc-Vivien Foé est laissé à l’abandon. Pierre Assiga, un proche de la famille Foé, a révélé à Piers Edwards, journaliste de la BBC Sport, qu’ils n’avaient reçu aucun soutien, à l’exception de celui de la famille. Il a exprimé sa frustration envers le gouvernement qui n’a pas respecté ses engagements, soulignant que si cela avait été le cas, le complexe ne serait pas dans un tel état de délabrement.
Un important patrimoine à l’abandon
Martin Amougou Foé, le père de Marc-Vivien, avait déjà témoigné trois mois après la mort de son fils en déclarant qu’ils n’avaient reçu aucun soutien financier de la part du gouvernement. La négligence et l’absence de soutien financier de la part des autorités gouvernementales ont conduit à la détérioration du complexe sportif dédié à Marc-Vivien Foé, qui aurait dû être un symbole d’hommage et de développement du sport au Cameroun. Cette situation soulève des questions sur l’engagement du gouvernement envers ses sportifs et la gestion des infrastructures sportives dans le pays.
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