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Marc Chouamo : « Samuel Eto’o doit déléguer la gestion des clubs »

Alors que Samuel Eto’o entame sa quatrième année à la tête de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), le journaliste sportif Marc Chouamo a partagé, ce 11 décembre 2024 sur sa page Facebook, son regard critique sur le bilan de l’ancien capitaine des Lions Indomptables.

Samuel Eto'o - Fecafoot © Droits réservés
Samuel Eto'o - Fecafoot © Droits réservés

Pour Marc Chouamo, le bilan dressé par la FECAFOOT est globalement mitigé. Bien que certaines avancées soient notables, notamment sur le plan administratif, les résultats sportifs et la professionnalisation du football local laissent encore à désirer.

Dans une analyse détaillée, il déclare :

« Si le bilan sportif est en deçà des attentes, ce qui est un fait et vérifiable au regard des résultats des sélections nationales et des clubs, le bilan administratif, bien qu’il présente des avancées, reste perfectible. »

Marc Chouamo salue les réformes entreprises, mais regrette que celles-ci ne soient pas encore à la hauteur des attentes des acteurs du football camerounais.

La professionnalisation, un défi majeur

Pour le journaliste, le véritable défi de Samuel Eto’o et de son équipe est la professionnalisation du championnat local. Il déplore le manque de structures solides pour les clubs, notamment l’absence de sièges, de centres d’entraînement, de plans marketing, de boutiques officielles, et de ressources financières indépendantes.

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« Les droits TV sont la base pour un club. Tant qu’on ne vendra pas ce championnat et son spectacle, il sera difficile pour les clubs de remplir correctement leur cahier de charges », insiste-t-il.

La question de la gouvernance des clubs

Marc Chouamo critique également l’approche de la FECAFOOT vis-à-vis des clubs, qu’il juge trop paternaliste. Selon lui, la fédération devrait se concentrer sur ses vastes chantiers, comme le développement du football jeune et des sélections nationales, tout en déléguant davantage la gestion des clubs à une ligue indépendante.

« Une ligue, c’est d’abord l’affaire des clubs. La fédération doit superviser et encadrer, au besoin, mais pas tout contrôler. »

Il appelle à une réforme profonde de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC), qui, selon lui, a échoué sous les précédentes administrations.

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Un appel à la critique constructive

L’ancien journaliste de Canal 2 international international conclut en annonçant la publication prochaine d’une analyse détaillée sur l’évolution du football local depuis 2013. Il invite les acteurs à s’inspirer des meilleurs systèmes dans le monde pour transformer durablement le football camerounais.

Pour de nombreux observateurs, cette intervention s’inscrit dans une dynamique de critique constructive, essentielle pour bâtir un avenir plus prometteur pour le football camerounais. L’heure est à la réflexion et à l’action afin que les prochaines années soient marquées par des progrès notables sur le terrain comme en dehors.


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