Revenu en détail sur ses propos tenus lors de son interview avec le média belge DH, le coach belge a tenu à éclaircir sa position, sans détour.
En premier lieu, Marc Brys a rappelé une déclaration de Samuel Eto’o lors d’une interview accordée à Alain Foka sur Radio France Internationale.
Eto’o avait affirmé : « Au football, si tu travailles bien, si tu as une idée claire, si tu analyses bien tes adversaires et surtout si tu joues sur tes qualités, tu as beaucoup de chance d’aller très loin. Et très souvent au Cameroun, on veut des entraîneurs bénis-oui-oui. Vous ne pouvez pas. Si vous voulez un changement, il faut des entraîneurs qui vous disent non, qui vous disent je ne veux pas de ça. »
Se positionnant dans la continuité de ces propos, Marc Brys a déclaré : « Je ne suis donc pas un “béni-oui-oui” et c’est dans cette logique de vérité et d’objectivité que j’ai accepté le poste d’entraîneur-sélectionneur, un poste confié par l’État du Cameroun et pour lequel la FECAFOOT est l’organe responsable. Ces valeurs m’ont toujours guidé durant toute ma carrière, et j’étais convaincu que je serais compris par la FECAFOOT. »
Le patron du banc de touche Camerounais a ensuite évoqué une situation troublante survenue lors de leur déplacement en Angola, où il affirme avoir été victime d’agressions. « Comment comprendre qu’à notre débarquement à Luanda, j’ai été victime d’agressions verbales de la part de Monsieur Benoît Angbwa, d’une agression physique de Monsieur Thierry Ndoh, et que par la suite, le Dr Fotso ait tenté de m’expulser du bus de la sélection nationale lors de notre transbordement à l’hôtel ? » s’est interrogé le coach.
Cette prise de position franche et directe laisse présager des jours mouvementés pour l’équipe nationale camerounaise. La tension semble à son comble, et les prochains développements seront sans aucun doute scrutés de près par votre media Lattaquant.com.
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