L’incident du 29 mai entre le président de la Fécafoot, Samuel Eto’o, le conseiller technique N°2 du ministre des Sports, Cyrille Tollo, et le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale, Marc Brys n’était qu’un avant-goût de la crise qui perdure dans le football camerounais depuis des semaines.
Alors que le quotidien public « Cameroon Tribune » annonçait vendredi que les orientations du président de la République avaient permis de trouver une issue au conflit, ce dimanche, les deux parties ont ajouté un nouvel épisode à ce feuilleton. En vue des matchs contre le Cap-Vert et l’Angola, dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2026, la sélection camerounaise est entrée en stage au Hilton Hôtel de Yaoundé.
Cependant, deux équipes techniques (le staff nommé avec l’accord du chef de l’État Paul Biya et les membres du staff hybride nommés par la Fécafoot) se sont présentées au lieu du regroupement. Les deux parties se sont disputées la responsabilité de réserver les chambres des joueurs. Finalement, la direction de l’hôtel a décidé de travailler avec le coordonnateur des sélections gouvernementales, Benjamin Didier Banlock. Cela a provoqué la colère du coordonnateur version Fécafoot, Benoît Angbwa.
La lutte pour le contrôle de l’organisation du stage s’est intensifiée dès l’arrivée des joueurs. Chaque fois qu’un joueur est arrivé, les deux factions se sont précipitées pour l’accueillir, au mécontentement des forces de l’ordre sur place.
De plus, malgré l’intervention présumée du chef de l’État pour mettre fin à cette situation, les deux parties semblent ignorer les instructions de la plus haute autorité du pays. La confusion règne, avec chaque partie donnant sa propre version.
Certains murmurent à la Fécafoot que le président aurait ordonné de maintenir le staff hybride, tandis que des sources au ministère des Sports contredisent cette affirmation. Cette complexité ajoute une nouvelle dimension à une situation déjà tendue. Affaire à suivre…
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