Aboubakar Vincent et ses coéquipiers ont dû faire face à un manque de matériel de travail, la Fécafoot dirigée par Samuel Eto’o Fils n’ayant pas fourni l’équipement nécessaire. Ce rassemblement a été marqué par des scènes inhabituelles à l’hôtel Hilton et au siège de la Fécafoot, ternissant l’image du pays lors de cette période FIFA en juin. Malgré cette atmosphère tendue, les joueurs sont restés unis.
« Lors du rassemblement, les habituelles personnes de la fédération n’étaient plus là. C’était un changement radical, et il a fallu s’adapter à de nouvelles personnes. Les premiers jours étaient difficiles, mais ensuite, on a décidé que cela ne nous concernait pas. C’était une affaire entre la Fédération et le ministère. En tant que joueurs, nous devions nous concentrer sur notre travail… Nous n’avions pas d’équipements ni de ballons les deux premiers jours. Nous voulions simplement nous entraîner. Nous ne savons pas ce qui se passe exactement. Si Marc Brys est là, c’est pour une bonne raison. Il doit avoir des compétences. En tant que joueurs, nous écoutons ce qu’il dit. S’il nous dit d’aller à gauche, nous y allons. S’il dit à droite, nous y allons. Ce qui se passe autour n’est pas notre problème. Il a établi une barrière entre le vestiaire et ce qui se passe à l’extérieur », a expliqué Georges Kevin Nkoudou sur Le Club des 5.
Malgré ces difficultés, les Lions Indomptables ont obtenu quatre points lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, en battant le Cap-Vert et en obtenant un match nul contre l’Angola. Une accalmie règne depuis plus d’un mois entre les deux institutions, mais le différend n’est pas encore résolu. La crainte d’une résurgence de la crise existe pour le mois prochain, alors que les Lions reprendront les éliminatoires de la CAN 2025 au Maroc.
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