Un coup de froid d’entrée de jeu
À peine le coup d’envoi donné, Benfica a rapidement donné le ton. Dès la première minute, l’attaquant grec Vangélis Pavlidis a profité d’une erreur défensive pour battre Diego Costa et ouvrir le score (0-1). Un véritable coup de massue pour les hommes de Martín Anselmi, cueillis à froid devant leur public.
Pavlidis en feu, Porto sans réponse
Malgré une réaction timide des locaux portée par Fabio Vieira et une bataille acharnée au milieu de terrain, la finition restait l’apanage des visiteurs. Intenable, Pavlidis doublait la mise à la 42e minute (0-2) avant de s’offrir un triplé après l’heure de jeu (0-3), profitant d’une défense portista totalement dépassée.
Les changements opérés par l’entraîneur du FC Porto, dont l’entrée de l’international camerounais Danny Namaso à la 77e minute, n’ont pas suffi à inverser la tendance. Namaso, en 13 minutes de jeu, a touché 6 ballons et réussi 100 % de ses passes, insuffisant toutefois pour enrayer la mécanique lisboète.
Un sursaut d’orgueil vite étouffé
Le FC Porto va tout de même sauver l’honneur. À la 81e minute, Samu Aghehowa réduit le score (1-3), redonnant brièvement espoir aux supporters du Dragão. Un espoir vite anéanti par Nicolas Otamendi qui scelle la victoire de Benfica dans le temps additionnel (90+4’, 1-4).
Un coup d’arrêt pour Porto
Avec cette lourde défaite, les Dragons restent provisoirement à la 3e place du classement avec 57 points. Une prestation inquiétante à l’approche du sprint final du championnat, face à un Benfica clinique, désormais plus que jamais en lice pour le titre.
Le Clássico a parlé, et cette fois, c’est Benfica qui a rugi plus fort.
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