Dans des déclarations poignantes, Gérard Elle a comparé ce prestigieux trophée à une affaire de quartier nécessitant une médiatisation accrue pour garantir son prestige.
« Le Ballon d’Or, c’est comme au quartier. Il faut le médiatiser. Il faut trouver quelqu’un qui peut prendre ce Ballon d’Or pour mieux le médiatiser”, a déclaré Gérard Elle. Il a exprimé des doutes quant à la publicité du processus de vote, soulignant que contrairement à des distinctions telles que “le meilleur danseur de l’année ou le meilleur Hip Hop de l’année », le Ballon d’Or Camerounais devrait impliquer des personnes engagées dans le football.
De plus, le journaliste a particulièrement critiqué la composition du jury, remettant en question la légitimité de certains membres. « Comment on prend des gens pour être jurys alors qu’ils ne partent pas au stade ? D’autres ne connaissent même pas ces joueurs. Ils y sont sur quelle base ?» a-t-il souligné. De dernier a également lancé un défi aux jurys en les mettant au défi de fournir des statistiques de n’importe quel joueur, insinuant ainsi un manque de connaissances approfondies.
Pour lui, l’idéal serait de donner la voix aux acteurs réels du football, tels que les journalistes qui assistent régulièrement aux matchs, les consultants chevronnés et les passionnés du football qui fréquentent assidûment les stades. Gérard Elle est convaincu que cela contribuerait à rendre le Ballon d’Or Camerounais plus crédible et précieux.
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