A l’aune du cas Evan Ndicka qui a été au centre d’une bataille entre la Côte d’Ivoire et le Cameroun, le commentateur de football camerounais regrette que l’Afrique dresse le tapis rouge à des joueurs qui n’ont aucune chance d’évoluer avec les pays européens. « Pour boucler avec ma position sur les joueurs appelés binationaux, 99,99% ne viennent jouer en Afrique que quand ils sont convaincus qu’une place en Europe est devenue hypothétique. Le reste c’est langue de bois. Et c’est pourquoi je demande qu’on ne courre derrière personne. Kamara avait presque validé son arrivée au Sénégal avant qu’il n’explose et qu’il ne devienne une alternative pour l‘Équipe de France », explique-t-il.
La longue attente sans voir le tunnel
« Aouar n’a pris la direction de l’Algérie que quand il a réalisé que ses performances étaient en baisse et que les Bleus s’éloignaient. Saliba avant qu’il n’explose à Marseille et qu’il rentre à Arsenal, avait donné sa parole pour jouer avec le Cameroun. Même Evan Ndicka qui a récemment choisi la Côte d’Ivoire, attendait depuis 2019 où il a eu une seule sélection avec les U23 de France. Quatre ans plus tard, la longue attente sans voir le bout du tunnel, lui a fait réactiver les Éléphants de la Côte d’Ivoire et les Lions Indomptables du Cameroun. Parce que en réalité, il y’a le brouillard sur la route des Bleus. Voici un autre. Fofana. Et c’est ainsi. Laissez l’hypocrisie », termine-t-il dans un chronique parvenue à la rédaction de L’attaquant.com.
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