JO Paris 2024 : Trois des quatre haltérophiles de l’équipe de France originaires du Cameroun

Avec la fin de la participation des athlètes camerounais, le drapeau Vert, Rouge et Jaune ne flottera plus haut à Paris. Cependant, le sang aux couleurs nationales continuera de couler dans les veines de certains athlètes. Ce jeudi 8 août 2024, les haltérophiles débuteront leurs compétitions au complexe sportif Arena Paris Sud.

Les Bleus, sous l’influence du Cameroun, viseront la médaille d’or. Parmi les quatre athlètes représentant la France, trois sont d’origine camerounaise, ajoutant ainsi une touche particulière au tricolore.

 Kingue Matam, un Lion aux Couleurs Tricolores

Chez les hommes, Bernardin Ledoux Kingue Matam (-73kg), né le 20 mai 1990 à Yaoundé, Cameroun, naturalisé français le 11 juillet 2011, est le plus expérimenté de l’équipe de France. À Paris, il disputera ses quatrièmes JO (7e en 2016, non classé en 2012 et 2021). Bien que les Jeux ne lui aient pas encore souri, son palmarès inclut deux titres européens en 2017 et 2019, ainsi qu’une médaille de bronze mondiale en 2017. Actuellement, il est un peu en retrait (8e aux Championnats d’Europe 2024 et 13e aux Mondiaux 2023). Kingue Matam appartient à une fratrie de 14 frères et sœurs, dont plusieurs ont participé aux Jeux Olympiques pour la France ou le Cameroun.

Bernardin Kingue Matam participera aux JO de Paris ce jeudi 8 août dans la catégorie des -73 kg, avec la compétition se déroulant sur une seule journée, comprenant l’arraché et l’épaulé-jeté.

 Marie-Jospehe Fègue et Tchakounté, Deux Championnes d’Europe Originaires du Cameroun

Chez les femmes, la France compte sur deux championnes d’Europe. Marie-Josèphe Fègue (71 kg) est la principale chance de médaille des Bleus. Bien qu’elle vive en France depuis longtemps, elle a été naturalisée il y a seulement deux ans et demi, après un parcours migratoire difficile passé par l’Angleterre. Sacrée dans la catégorie des 76 kg en 2023, elle confie que les conditions d’entraînement étaient difficiles au Cameroun : « Au Cameroun, j’étais déjà performante, mais c’était compliqué pour m’entraîner et atteindre le plus haut niveau.

L’élimination précoce du Cameroun des Olympiades de paris 2024 remet en lumière l’épineux problème de préparation et d’encadrement des athlètes dans le pays. Les sportifs mentionnés plus haut ne regrettent aucunement leur choix.