Jean Louis Gasset a expliqué qu’il ne voulait plus jamais revivre une telle expérience, ajoutant que la situation était au bord de la catastrophe.
« On était au bord d’une catastrophe, franchement. J’entraîne depuis 35 ans et c’est la première démission, mais vu ce qu’il se passait… Qu’on me dise, tu es nul, tu es vieux, tu n’as jamais entraîné en Afrique, d’accord, mais là, ça prenait une tournure dramatique. Des gens allaient à notre hôtel, à la fédération, il y avait des pneus sur la route plus des policiers partout. C’était la seule chose à faire pour sortir de ces ondes négatives (remettre sa démission). »
Pourtant, malgré sa démission, Gasset reste impliqué et suit toujours les matchs des Éléphants. Il exprime sa fierté et sa satisfaction à voir des joueurs comme Sébastien Haller et Simon Adingra briller sur le terrain. Il se réjouit particulièrement de leurs performances et rêve de voir Haller marquer le but de la finale, soulignant le mérite du joueur.
« Bien sûr, je ne rate pas une miette ! Et dès que l’arbitre siffle la fin, le président a un texto. J’envoie au staff, aux joueurs, au capitaine ! Je suis fier des Éléphants, heureux… Certains ne comprenaient pas pourquoi j’avais gardé (Sébastien) Haller et (Simon) Adingra. Voilà… Et les deux marquent, j’étais tellement heureux. Je rêve de voir Haller marquer le but de la finale. Il le mérite tellement », a-t-il conclu.
La Côte d’Ivoire affrontera le Nigeria en finale ce dimanche 11 février (20h GMT).
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