Au cœur de cette controverse, le technicien français se retrouve involontairement impliqué dans une lutte de pouvoir entre Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), et Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Sports (Minsep). La question en jeu ? Un supposé salaire de 200 000 euros mensuels qu’il aurait exigé pour prendre les rênes des Lions Indomptables.
Renard, d’un ton ferme, a souhaité mettre fin aux rumeurs. « Je n’ai eu aucune discussion d’ordre financier avec qui que ce soit. J’ai rencontré Samuel Eto’o en France, mais à aucun moment nous n’avons parlé d’argent. J’ai aussi lu que j’avais demandé une avance sur ce salaire. Ce sont des mensonges », a-t-il clarifié. Pour lui, il était temps de rétablir la vérité face à ce qu’il perçoit comme une atteinte à son intégrité professionnelle.
Dans l’entretien avec Le Monde Afrique, l’entraîneur français de 56 ans a réitéré son mécontentement. « Ce qui m’a agacé, c’est qu’on a dit que je demandais beaucoup d’argent, 200 000 euros par mois ! Or, c’était totalement faux, puisqu’il n’y avait eu aucune discussion financière avec Samuel Eto’o », a-t-il insisté. « Il y a des gens que cela arrange de faire croire que je coûte cher. Je n’ai pas aimé cette façon de procéder. Ce n’est pas franc. »
Les déclarations de Renard révèlent un malaise dans les coulisses du football camerounais, où la rivalité entre la Fecafoot et le Minsep semblait jouer un rôle important dans les choix stratégiques pour l’équipe nationale.
Aujourd’hui, cette polémique semble appartenir au passé pour Renard, sollicité par plusieurs sélections africaines et internationales. Pendant ce temps, au Cameroun, toutes les attentions sont tournées vers Marc Brys, actuel sélectionneur des Lions, alors que la liste des joueurs convoqués pour le prochain match se fait attendre, suscitant l’inquiétude des supporters à quelques jours de la rencontre.
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