Malgré leur élimination en huitièmes de finale face au Brésil (3-1), la sélection féminine camerounaise peut se targuer d’avoir réalisé un parcours remarquable, atteignant un stade avancé de la compétition.
Lors de son intervention, Hassan Balla a partagé des détails sur la cohésion au sein du groupe et l’organisation de l’équipe. « Naomi Eto était notre capitaine, mais sur le terrain, Monique Ngock était la véritable patronne. C’est elle que je sollicitais pour transmettre les consignes. C’est une joueuse exceptionnelle », a-t-il confié, louant le rôle capital de Ngock dans la dynamique du groupe.
Balla a également évoqué la collaboration avec Jean-Baptiste Bisseck, le sélectionneur des Lionnes A, présent en tant que conseiller technique durant cette campagne mondiale.
« Jean-Baptiste Bisseck observait des éléments essentiels, mais c’était moi qui décidais de la composition du onze entrant », a-t-il précisé.
Aussi, la présence de Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football, a également eu un effet bénéfique sur le moral des joueuses. « Sa présence a eu un véritable impact psychologique. Il a su galvaniser les filles, même s’il n’est jamais intervenu dans les aspects techniques », a ajouté Balla.
Ce parcours en Colombie, bien qu’interrompu par une défaite, augure de belles promesses pour l’avenir du football féminin au Cameroun. Avec un groupe soudé et des jeunes talents comme Monique Ngock, l’opinion publique entrevoit un avenir radieux pour les Lionnes U20, mais aussi pour les Lions U20, qui, eux aussi, montrent des signes encourageants pour les prochaines compétitions internationales.
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