Selon les autorités fiscales espagnoles, Ancelotti aurait omis de déclarer des revenus liés à ses droits à l’image, s’élevant à 1,062 million d’euros sur les deux années concernées. Ces revenus auraient été dissimulés à travers un réseau complexe de sociétés écrans et de fiducies basées à l’étranger.
Le procès, prévu sur deux jours, se déroule dans un contexte particulier pour l’entraîneur italien. Il intervient juste après la demi-finale de la Coupe du Roi et à six jours d’un quart de finale de Ligue des champions contre Arsenal. Malgré les charges retenues contre lui, Ancelotti a exprimé sa confiance dans le système judiciaire et nie les accusations, attribuant les éventuelles irrégularités fiscales à des erreurs de comptabilité de ses anciens conseillers.
De plus, ce procès s’inscrit dans une série de procédures judiciaires impliquant des figures du football accusées de fraudes fiscales en Espagne, à l’instar de Lionel Messi, Cristiano Ronaldo et José Mourinho. Ces affaires ont souvent abouti à des accords financiers permettant d’éviter des peines de prison.
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