François Hiondi : « la Fecafoot n’a pas su redonner de l’élan à la Coupe du Cameroun »

Déjà critique envers la Fecafoot pour sa gestion du dossier du futur équipementier des Lions Indomptables, Hiondi a cette fois-ci pointé du doigt l’instance pour sa mauvaise gestion de la Coupe du Cameroun.

 Une compétition en perte de vitesse

Pour François Hiondi, la Coupe du Cameroun n’est plus la prestigieuse compétition qu’elle était autrefois. « Il faut reconnaître qu’on n’a plus la coupe du Cameroun qu’on avait avant. Avant l’arrivée de l’exécutif actuel [à la Fecafoot], il y avait déjà une perte d’engouement, de saveur… Mais là, ça s’est accentué », a-t-il déploré.

Le manque d’accès aux infrastructures conventionnelles, des équipes appauvries, et une organisation qui laisse à désirer sont autant de facteurs qui, d’après lui, ont contribué à l’affaiblissement de la compétition. « La Fecafoot n’a pas su redonner de l’engouement à cette compétition », a-t-il martelé.

 Un report qui soulève des questions

L’édition 2024 de la Coupe du Cameroun, qui devait se jouer le dimanche 23 septembre, a finalement été reportée au 29 septembre prochain. Cette finale opposera l’Aigle Royal de la Menoua à la Colombe Sportive du Dja et Lobo. Ce report, bien que justifié par des raisons logistiques, ne fait qu’ajouter au climat d’incertitude qui entoure la compétition, déjà fragilisée par un manque de visibilité et de soutien populaire.

Un représentant de taille pour la finale ?

L’un des points notables de cette finale pourrait bien être la présence du Premier ministre, Joseph Dion Ngute, pressenti pour représenter le Président de la République, Paul Biya. Ce dernier, autrefois une figure incontournable de la clôture de la saison sportive, n’a plus présidé la finale de la Coupe du Cameroun depuis 2018.

 La Fecafoot sous pression

La Coupe du Cameroun, autrefois un moment fort du calendrier sportif national, semble donc à la croisée des chemins. La Fecafoot, déjà sous le feu des critiques pour divers dossiers, fait face à une pression croissante pour redonner à cette compétition son lustre d’antan. Si François Hiondi souligne la perte d’intérêt général, il appartient désormais à la Fédération de trouver les solutions pour ramener l’engouement autour de cet événement emblématique du football camerounais.