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Francis Ngannou : du migrant au sommet du MMA

Au cours de son difficile périple vers l’Europe, Francis Ngannou a passé une année au Maroc, un pays qui l’a vu sous une autre facette : celle d’un migrant. Aujourd’hui, accueilli dans les hôtels les plus luxueux du pays, il se remémore ses premières expériences dans ce royaume, où sa réalité était bien différente.

Francis Ngannou © Droits réservés
Francis Ngannou © Droits réservés

Bientôt, Francis Ngannou effectuera son retour à la compétition, mais pas dans un ring de boxe. Cette fois, il rejoindra la cage du PFL (Professional Fighters League). Son dernier combat remonte à janvier 2022, lorsqu’il a affronté Ciryl Gane. Depuis, le temps s’est écoulé, et les attentes sont grandes pour celui qui est encore considéré comme l’un des combattants les plus redoutables du MMA.

Face à lui se dressera Renan Ferreira, un Brésilien aux statistiques impressionnantes : 13 victoires pour seulement 3 défaites, dont 11 par KO. Le natif de Batié dans l’ouest du Cameroun n’aura donc pas droit à une phase de réadaptation. Il devra être au sommet de sa forme dès le premier coup de cloche, surtout qu’il dédie ce combat à la mémoire de son fils défunt, Kobe.

Francis Ngannou et son passage au Maroc : souvenirs d’un autre temps

Mais ce n’est pas ce combat qui effraie Ngannou. Dans sa vie, il a affronté bien pire, comme lorsqu’il a traversé l’Afrique, risquant sa liberté, voire sa vie, pour rejoindre l’Europe. Dans une interview sur la chaîne YouTube “La Grinta”, il est revenu sur cette période sombre de son parcours, notamment sur son passage au Maroc :

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« Je suis retourné au Maroc en décembre dernier, mais je n’ai pas eu beaucoup de temps pour visiter. J’étais à Marrakech, le beau côté du Maroc. Mais la première fois, je ne connaissais pas du tout Marrakech. Pendant mon voyage, c’était plutôt Oujda, la forêt de Nador. Je dormais dans des tentes et je devais me faufiler dans les champs pour monter dans des trains de marchandises. Aujourd’hui, je suis invité dans des lieux bien différents quand je reviens au Maroc. Marrakech, c’est une autre réalité. À l’époque, j’y ai passé un an, mais c’était une période où je vivais dans la peur, traqué par la police. Nous étions des cibles. »

Le pratiquant d’arts martiaux de 38 ans a connu deux facettes du Maroc. La première, celle d’un migrant, fuyant les autorités et survivant tant bien que mal. La seconde, celle d’une superstar des sports de combat, invité dans les plus beaux hôtels. Ces deux périodes sont indissociables dans son esprit, et rendent son lien avec le Maroc d’autant plus fort.

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Aujourd’hui, il incarne la résilience et l’aboutissement d’un rêve pour beaucoup.


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