Au sein de l’Association des clubs de football professionnel du Cameroun (ACFPC), une fracture nette s’est creusée. En effet, lors d’une réunion tenue le dimanche 12 mai à Douala, les membres ont exprimé leur désir de voir partir Samuel Eto’o Fils, comme en atteste un communiqué largement diffusé.
L’ACFPC, une émanation de l’Acec, est en désaccord avec cette dernière depuis plusieurs mois, comme le souligne Idriss Narcisse Nana : « Les présidents de clubs adoptent une approche peu judicieuse. Samuel n’a pas été coopté mais élu par des délégués. »
La problématique récurrente des sponsors refait surface, soulevant des interrogations sur la gestion des quotes-parts des clubs en début de saison. Si la Fécafoot impose le respect de la charte graphique sans pour autant verser les fonds aux clubs, cela semble être une stratégie discutable.
Quant au départ de Samuel Eto’o, Idriss Narcisse Nana estime qu’il faudrait plutôt se préparer aux prochaines élections : « Eto’o achèvera son mandat. Il faut laisser l’exécutif en place travailler. »
Par ailleurs, les membres de l’ACFPC, réunis ce jeudi, ont décidé d’intenter un procès contre la FECAFOOT pour diverses raisons, notamment le détournement des quotes-parts des sponsors tels que MTN, 1XBET et TIOF, ainsi que des recettes des matchs de la Coupe du Monde 2022.
Cette association, déclarée illégale en juin dernier, envisage également de saisir le gouvernement camerounais, la CAF et la FIFA afin de réclamer le départ sans condition du président actuel de la FECAFOOT.
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