Le Comité d’urgence de la FECAFOOT, réuni vendredi dernier, a donné 72 heures au président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o, pour lui soumettre un nouveau staff de management des Lions Indomptables, en dépit du staff rendu public par le gouvernement. Les 72 heures sont expirées, et le staff n’est toujours pas connu.
Sauf que, indique le journaliste Boris Bertolt, la lecture des textes de la FECAFOOT montre que Samuel Eto’o a déjà violé les textes. Dès lors, toute nomination de sa part est ” ILLÉGALE “.
En effet, l’article 49 alinéa 3 des statuts de la FECAFOOT stipule : « Les sessions du Comité d’Urgence sont convoquées par le Président de la FECAFOOT. Si une convocation dans un délai utile n’est pas possible, des décisions peuvent être prises par tout moyen laissant trace écrite. Ces décisions entrent en vigueur immédiatement. Le Président informe dans les vingt-quatre (24) heures le Comité Exécutif des décisions prises par le Comité d’Urgence ».
Or, jusqu’à ce jour, les membres du comité exécutif n’ont toujours pas été officiellement notifiés de la décision du comité d’urgence. Ils ont découvert l’information sur les réseaux sociaux. Cette situation peut s’expliquer par des fortes divergences apparues au sein du comité exécutif de la FECAFOOT où des membres, très proches du Président Eto’o, s’opposent clairement à la défiance de Samuel Eto’o vis-à-vis du gouvernement et du chef de l’État, Paul Biya.
Le cas du 4ème vice-président, Mbigha, qui était présent à Yaoundé, a demandé que son nom soit retiré de la liste des participants au comité d’urgence de samedi dernier, constitue l’illustration la plus visible. Mais on sait que des membres, dont des ténors du COMEX, s’opposent à sa démarche.
Mais il y a plus. L’alinéa 4 du même article dit : « Toute décision prise par le Comité d’Urgence doit être confirmée par le Comité Exécutif lors de sa prochaine session ».
Or, le comité exécutif de la FECAFOOT est convoqué 8 jours avant. Ce qui n’est toujours pas le cas. Samuel Eto’o ne peut donc pas nommer un coach dans les prochaines heures. À défaut, il s’expose à deux violations des statuts de la Fécafoot :
1- Le Comité exécutif n’a pas été informé des résolutions du Comité d’urgence du 6 avril 2024.
2- Le Comité exécutif n’a pas entériné les résolutions dudit Comité d’urgence et les propositions de nomination de Samuel Eto’o.”
Dans ces conditions, Samuel Eto’o, 72 heures après l’expiration du délai qui lui a été accordé, est dos au mur et t il le sait.
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