Alors que Pierre Womé Nlend venait de livrer sa version des faits, Ernest Obama a élargi le débat en pointant du doigt les tensions persistantes entre les anciens Lions Indomptables. Selon lui, l’égo surdimensionné de certaines gloires du football camerounais serait à l’origine de nombreux conflits.
« Ils pensent qu’ils sont toujours footballeurs »
Sans détour, le journaliste a dénoncé l’attitude de certains anciens joueurs qui, selon lui, peinent à faire la transition entre leur carrière sportive et la vie civile.
« Le problème de tous les anciens footballeurs là, c’est qu’ils pensent qu’ils sont toujours footballeurs, qu’ils sont au stade, qu’ils sont adulés par le peuple. Pourtant, ils sont des hommes ordinaires désormais. Le football est passé. Ils ne sont plus sur le terrain où les gens les acclamaient. »
S’exprimant sur l’affaire en question, Ernest Obama a pris parti pour Samuel Eto’o, estimant que Pierre Womé Nlend avait tort dans ce différend.
« Sur cette affaire-là, visiblement, Eto’o a raison. Si tu es mal garé, c’est de l’incivisme. Et Womé l’a fait parce que, dans sa tête, il sait qu’il est Womé Nlend, deux fois champion d’Afrique, médaillé olympique. Arrêtez ça ! Le football est terminé, vous êtes dans la vie active maintenant. Il faut respecter les règles. »
Un mal qui ronge le football camerounais ?
Au-delà de cet incident, Ernest Obama a mis en lumière un problème plus profond : le manque d’unité entre les anciennes gloires du football camerounais. Selon lui, les conflits entre ex-joueurs seraient l’un des freins au développement du football dans le pays.
« C’est l’une des raisons qui plombent le football aujourd’hui : tout le monde a un égo surdimensionné. Ils ne s’entendent pas, et ça crée des problèmes, encore des problèmes. »
Cette prise de position ne manquera pas de susciter des réactions dans l’opinion publique, alors que l’affaire continue d’agiter les réseaux sociaux et les médias.
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