En effet, Djamel Belmadi a exprimé avec vigueur son mécontentement face à la perturbation causée par une sonnerie de portable lors de la conférence de presse.
Cette réaction a mis en lumière, voire plus que jamais confirmé, l’animosité du coach envers la presse de son pays.
« Après cinq ans et demi, c’est un sacré échec quand même. Je parle du téléphone. Je ne cesserai de le répéter. Ne pensez pas que vous allez m’avoir à l’usure. Viendra le jour où j’arrêterai (les conférences de presse). C’est fatigant. Si c’est ce que vous voulez, tant mieux, il n’y a pas de souci. Ce n’est pas une obligation de venir ici pour moi, je peux envoyer quelqu’un d’autre. On a beau vous prévenir et vous parler, la situation reste la même. Vous aimez cela. Il n’y a quasiment aucune conférence de presse qui se fait sans interruption téléphonique. Tous ceux qui sont intéressés par l’équipe nationale aimeraient bien avoir, pour une fois, une conférence de presse sans entendre de bruits de téléphone. C’est gênant. 10, 15, 20 minutes. Celui qui ne peut pas, il sort, il ne vient pas », s’est indigné Belmadi.
L’entraîneur des Fennecs a également exprimé son mécontentement quant à l’état de la pelouse. « La qualité du terrain est catastrophique. Il faut se mettre à la place des joueurs. Il faut aller sur la pelouse. Je suis fatigué. On a un football particulier, il est fait de passes courtes dans les intervalles, comment peut-on le faire sur ce terrain ? »
« Après 5 ans et demi, c’est un sacré échec ! »
Djamel Belmadi après la sonnerie d’un téléphone en conférence de presse. pic.twitter.com/psAognJEMc
— Team DZ 🇩🇿 📐 (@lucarne_dz) November 16, 2023
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