L’administrateur de l’Office, François Félix Ewane, avait initialement donné son accord le 7 août. Cependant, le 19 août, il a fait marche arrière, demandant à la Fédération de délocaliser la rencontre. La raison principale invoquée est la détérioration de la pelouse, endommagée par des rencontres internationales .
De son côté, Samuel Eto’o Fils, président de la FECAFOOT, n’est pas prêt à changer de lieu. Il insiste : le Cameroun jouera son premier match à Japoma. Pour lui, la délocalisation causerait des dommages financiers et organisationnels majeurs, et il est prêt à couvrir les frais nécessaires pour maintenir le match à Japoma.
Le règlement de la Coupe d’Afrique des Nations est d’ailleurs clair sur ce point. Selon l’article 16, alinéa 11 : « Le lieu de la rencontre doit être fixé par la fédération hôte deux mois avant le match. Le non-respect de cette obligation entraînera une amende de quatre mille (4 000) dollars US et la CAF aura le droit de fixer le lieu du match. » En d’autres termes, si la FECAFOOT devait délocaliser ce match à quelques jours de son coup d’envoi, elle s’exposerait à de lourdes conséquences.
Ainsi, l’enjeu est de taille pour l’organe située à Tsinga, qui risque gros en cas de changement de stade. La détermination de Samuel Eto’o à maintenir Japoma comme lieu de la rencontre est donc bien plus qu’une simple question de principe, c’est une décision stratégique pour éviter des complications financières et organisationnelles.
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