En février 2024, Dani Alves avait été reconnu coupable d’agression sexuelle et condamné à quatre ans et demi de prison par la Cour provinciale de Barcelone. Le tribunal avait également ordonné le versement de 150 000 euros à la plaignante et imposé une interdiction d’approcher la victime pendant neuf ans et demi.
Après avoir passé plus d’un an en détention provisoire, Alves a été libéré en mars 2024 après avoir payé une caution d’un million d’euros. Son appel a conduit le TSJC à examiner l’affaire, concluant que le témoignage de la plaignante ne suffisait pas à prouver la culpabilité au-delà de tout doute raisonnable.
Le ministère public envisage de porter l’affaire devant la Cour suprême espagnole, ce qui pourrait prolonger le processus judiciaire. En attendant, Dani Alves récupérera les sommes versées, y compris la caution d’un million d’euros, et les restrictions de voyage imposées précédemment ont été levées.
Cette décision a suscité des réactions diverses. Ana Redondo, ministre de l’Égalité, a souligné l’importance de la crédibilité accordée aux témoignages des femmes dans de tels cas. D’autres voix, notamment dans les milieux gouvernementaux et féministes, ont critiqué l’acquittement, y voyant un exemple de violence institutionnelle et de justice patriarcale.
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