« Je vais gagner ce combat, ça ne va pas aller jusqu’au bout. Je vais le fatiguer le petit jeune. Il [Tony Yoka] croit que le vieux lion est fini », a déclaré le boxeur camerounais chez nos confrères de RFI. Une assurance qui a porté ses fruits puisque le natif de Bamendjou dans les Hauts-Plateaux de l’Ouest s’est imposé sur décision partagée des juges contre son adversaire le samedi 12 mars 2023. Avant la rencontre, celui qui a débuté sa carrière au Cameroun avant de s’installer en France, a raconté une incroyable anecdote au sujet de sa double nationalité. « Je faisais mon footing sur la route, à Mexico City. Un van s’est arrêté à ma hauteur. La porte latérale s’est ouverte. 3 mecs m’ont choppé. J’ai pris un coup de crosse. (…) Mon passeport camerounais m’a sauvé la vie », relate-il dans un entretien publié un jour avant son combat sur le site internet du journal L’Equipe.
Les débuts de Takam
Né à Bamendjou dans l’Ouest du Cameroun en 1981, Carlos Takam commence à se faire un nom dans le milieu du combat en 2003 lorsqu’il remporte les championnats d’Afrique de boxe amateur, organisés dans son pays à Yaoundé, dans la catégorie +91 kg. La même année, à Abuja, il décroche une médaille de bronze aux Jeux africains. En 2004, il participe aux Jeux d’Athènes et perd en 8e de finale face à l’égyptien Mohamed Aly (32-19). Le 10 décembre 2005, il participe à son premier combat professionnel et bat Zinidine Benmakhouf aux points. Après 18 victoires, il enregistre sa première défaite professionnelle le 27 juin 2009 face à Gregory Tony.
GIPHY App Key not set. Please check settings