La Direction du Cabinet du Président (Dircab), dirigée par Samuel Eto’o, se distingue en allouant 2,8 milliards de FCFA à ses activités, dont 1 milliard exclusivement destiné au fonctionnement. Cette direction, composée de moins de cinq personnes, reçoit ainsi une part significative du budget global.
En revanche, des structures essentielles pour le développement du football camerounais reçoivent des financements nettement inférieurs. Le Conseil Transitoire du Football Professionnel (CTFP), chargé de l’organisation des championnats professionnels, bénéficie de seulement 150 millions de FCFA, une somme jugée insuffisante pour couvrir les coûts liés à la location des stades sur une année complète. Le secteur du football jeune se voit attribuer 100 millions de FCFA, tandis que le football féminin reçoit un peu plus de 160 millions de FCFA. La Direction du Développement du Football dispose d’un fonds de roulement de 850 millions de FCFA, mais son bilan sur les trois dernières années est jugé médiocre, sans développement notable malgré ce budget conséquent.
Ces allocations budgétaires soulèvent des questions sur les priorités de la Fecafoot sous la présidence de Samuel Eto’o, notamment en ce qui concerne l’engagement envers le développement des différentes catégories du football camerounais. Alors qu’Eto’o avait promis de ne pas percevoir de salaire à la Fecafoot, la part importante réservée à la Dircab, dont il est à la tête, suscite des interrogations sur la gestion des ressources de l’institution.
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