Né en France d’un père camerounais et d’une mère française, Assou-Ekotto a toujours revendiqué son attachement au Cameroun, pays qu’il a représenté de 2009 à 2014.
L’ancien défenseur, connu pour son franc-parler, a expliqué son choix en déclarant :
« Pourquoi ai-je choisi le Cameroun ? Quoi que tu fasses en France ou en Europe, on est un peu dans une guerre de religions et de flux migratoires. Quand tu es bronzé ou noir, les gens ne te veulent pas forcément ici. Moi, on m’a toujours rappelé que je n’étais pas Français et je l’ai accepté. »
Assou-Ekotto a également remis en question la sincérité de certains binationaux qui, après avoir évolué dans les équipes de jeunes en Europe, choisissent finalement de jouer pour des nations africaines.
« Beaucoup de binationaux font toutes leurs classes avec l’équipe de France mais choisissent ‘le cœur’ d’aller jouer avec les pays africains (rires). Il faut se dire la vérité. Ils mentent. »
Abordant la dimension financière, il a ajouté :
« S’ils avaient eu l’opportunité de jouer pour la France, d’un point de vue business, c’est extraordinaire. La plupart des mecs en équipe de France ont je ne sais combien de millions par an. […] Moi, j’ai décidé de jouer avec le Cameroun très jeune. Je n’avais rien à faire avec l’équipe de France. Je n’ai jamais regretté ce choix. Sauf pour l’argent car je joue pour l’argent. Je joue pour mettre ma famille dans les meilleures conditions. Mais je préfère être comme ça. »
Ces déclarations sans détour de Benoît Assou-Ekotto ravivent le débat sur les choix des joueurs binationaux et les motivations qui les guident dans leur carrière internationale. Rappelons que ce dernier souffle sur sa 41ème bougie ce lundi 24 Mars 2025.
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