André Onana : « Samuel Eto’o a fait son temps, je fais le mien »

Malgré une période critique en club, le portier camerounais a choisi d’apaiser les tensions et de mettre en avant son engagement envers la sélection nationale. « Honnêtement, beaucoup de choses se sont passées, mais aujourd’hui, c’est derrière nous. La chose la plus importante pour moi, c’est la victoire de mon pays. Le pays est au-dessus de tout », a-t-il déclaré avec fermeté.

« Le Cameroun passe avant tout »

Pour André Onana, l’essentiel reste de défendre les couleurs du Cameroun, quelles que soient les divergences personnelles. « Ce pays nous a donné une identité. Pour ce pays, nous sommes tous prêts à donner nos vies, indépendamment des positions de chacun », a-t-il ajouté.

Dans une déclaration subtile mais lourde de sens, le gardien a également évoqué la différence générationnelle entre lui et Samuel Eto’o, figure emblématique du football africain. « Je suis gardien de but. Il était attaquant. Il a fait son temps, je fais le mien. Le football est générationnel et chaque chose a une fin », a affirmé Onana, marquant ainsi son désir d’écrire sa propre histoire.

Une déclaration diversement interprétée

Sur les réseaux sociaux, les réactions n’ont pas tardé. Certains internautes estiment que l’ancien portier de l’Inter Milan fait preuve d’ingratitude envers Samuel Eto’o, qu’ils considèrent comme un mentor et une figure protectrice du football camerounais. « Samuel Eto’o lui a donné sa chance en. Onana devrait lui témoigner plus de reconnaissance », a écrit un internaute.

D’autres, en revanche, défendent la prise de parole du joueur. « Il est temps qu’Onana affirme sa personnalité et suive sa propre voie. Il a raison de dire que chaque génération doit faire son chemin », a commenté un supporter.

Une volonté de tourner la page ?

Cette sortie médiatique d’André Onana marque-t-elle la fin des tensions entre le gardien et Samuel Eto’o ? Si le principal intéressé semble vouloir aller de l’avant, l’opinion publique camerounaise reste divisée. Une chose est certaine : pour Onana, l’amour du pays doit primer sur les différends personnels.