En effet, Ikoul a accusé la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) d’avoir manipulé les populations de Garoua afin de justifier le choix de cette ville pour la rencontre Cameroun-Namibie.
Garoua : une instrumentalisation des populations ?
Alain Denis Ikoul n’a pas mâché ses mots en évoquant les événements entourant ce match. Selon lui, la Fecafoot aurait utilisé certaines communautés locales pour donner l’impression que Garoua était le lieu idéal pour accueillir cette rencontre des Lions Indomptables.
« La Fédération s’est servie des populations de Garoua lors de la rencontre Cameroun-Namibie pour faire croire qu’elles étaient très heureuses d’accueillir les Lions », a-t-il affirmé.
Une concentration excessive sur les Lions Indomptables ?
Au-delà de cette polémique, le débat s’est élargi à la gestion générale de la Fecafoot sous Samuel Eto’o. Selon Ikoul, la fédération semble concentrer une grande partie de ses efforts et de ses ressources sur l’équipe nationale phare, les Lions Indomptables, au détriment des autres aspects du football camerounais.
« L’énergie que la Fecafoot consacre aujourd’hui à la gestion des Lions Indomptables, si cette même énergie était utilisée pour pousser l’État central à fixer une date stable pour la Coupe du Cameroun, on n’en serait pas là aujourd’hui », a-t-il déploré.
Des critiques récurrentes envers Samuel Eto’o
Alain Denis Ikoul n’en est pas à sa première critique à l’égard de Samuel Eto’o. Depuis la prise de fonction de l’ancien international à la tête de la Fecafoot, Ikoul n’a cessé de réagir publiquement à chacune de ses actions, dénonçant régulièrement ce qu’il perçoit comme des failles dans la gestion du football camerounais.
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