Alors que les Camerounais ont passé une nuit paisible après la réconciliation entre Samuel Eto’o, la FECAFOOT et Marc Brys, Alain Denis Ikoul de Cfoot, reconnu pour ses avis contradictoires sur le dirigeant actuel de l’instance, pense que ceci n’est que « le calme avant la tempête ».
« Il y a eu le discours du chef de l’État du 10 février, avec les hautes instructions : c’était un acte politique. Il y a eu la nomination d’un staff par le MINSEP : c’est un acte administratif.
D’un point de vue strictement normatif, ce n’est pas à la fédération de faire un communiqué comme celui d’hier pour mettre fin à un acte administratif et aux orientations d’un discours politique de la plus haute autorité. Loin de toute subjectivité, je pense que l’État doit et va, à travers le Ministère des Sports, minimalement faire une communication, pour dire ce que deviennent les actes politiques et administratifs cités plus haut.
Je trouve donc très naïf de penser que le communiqué de la Fédération suffit pour mettre fin aux “hostilités”. Non, non, il y aura à coup sûr soit une communication gouvernementale claire qui devra conforter ou “écarter” la décision de la Fédération, soit un acte politique fort qui viendra rétablir ou déconstruire l’autorité de l’État. Si le gouvernement reste silencieux (je n’y crois pas un seul instant), ce serait une faute grave, car même en droit administratif, un acte d’une association n’annule pas un acte administratif, ni les orientations d’un discours politique de la plus haute autorité. Il y a forcément un autre épisode qui arrive », a-t-il déclaré.
En attendant que ses propos se réalisent un peu, place à présent aux Lions Indomptables qui doivent entrer en stage bloqué le 2 juin prochain.
GIPHY App Key not set. Please check settings