Le lanceur d’Alertes n’a pas été tendre avec Samuel Eto’o en s’exprimant :
« Ferdinand Ngoh Ngoh et Samuel Eto’o : il y avait quoi avant, il y avait le grand frère qui donnait tout au petit frère en violation des lois et au mépris des membres du gouvernement.
Quand unilatéralement Samuel Eto’o a décidé de chasser Antonio Conceicao en violation du contrat. Il a proposé Rigobert Song Bahanack sans diplôme d’entraîneur professionnel contre l’avis du ministre des Sports, Narcisse Kombi Mouelle. Ferdinand Ngoh Ngoh a instruit à Kombi Mouelle de recruter Rigobert Song et l’ensemble du staff technique proposé par Samuel Eto’o. Mouelle Kombi s’est exécuté. Samuel Eto’o était content. Résultat des courses, l’État doit payer plus d’un milliard FCFA à Conceicao.
Quand unilatéralement Samuel Eto’o décide de chasser l’équipementier Coq Sportif pour ramener une société écran One all sports que personne ne connaît. C’est évident que c’était un acte de criminalité financière. Contre l’avis du ministre des Sports Narcisse Kombi Mouelle, Ferdinand Ngoh Ngoh a validé la rupture du contrat par la Fecafoot sans consultation du ministre des Sports. Eto’o était content. Résultat des courses : Coq Sportif réclame plus de 10 milliards FCFA à l’État.
Quand Eto’o décide de faire un prêt de 2,7 milliards FCFA au gouvernement pour le Qatar alors que l’État a déjà mis à sa disposition gratuitement plus de 4 milliards FCFA, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze s’y oppose. Samuel Eto’o passe par son « grand frère » Ngoh Ngoh qui va convaincre le chef de l’État d’accorder ce prêt. Inédit dans l’histoire du Cameroun. Le même Ferdinand Ngoh Ngoh va écrire au ministre des Finances pour lui dire que sous hautes instructions il doit remettre 2,7 milliards FCFA à Samuel Eto’o. L’argent est débloqué. Samuel Eto’o est content. Résultat des courses : Eto’o n’a jamais remboursé les 2,7 milliards FCFA.
Ne venez pas nous raconter les lois dont vous ne parvenez pas à lire et à comprendre les textes. Ngoh Ngoh et Samuel Eto’o ont toujours fonctionné sur la loi du plus fort et non sur le respect des textes. Tout en méprisant des membres du gouvernement parce que bénéficiant de la protection de son « grand frère » comme lui-même la déclaré sur France 24.
Donc si son « grand frère » décide maintenant de faire autre chose, c’est leur manioc. Notre problème c’est que les institutions, la parole de l’État soient respectées point final. Ces deux psychopathes peuvent se tuer, je n’en ai rien à cirer.», a conclu Boris Bertolt.
NB : Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la position éditoriale de l’Attaquant.com”
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