Affaire Djomeni – Victoria United : Le SYNAFOC condamne et annonce des actions en justice

Alors que la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) n’a pas encore réagi, le syndicat des joueurs a dénoncé des actes de torture et promis des poursuites judiciaires.

Un scandale qui ébranle le football camerounais

Depuis plusieurs heures, l’affaire Djomeni-Victoria United alimente la polémique. Dans une deuxième vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le jeune joueur Éric Parfait Djomeni affirme à un proche avoir été torturé par des hommes de Valentine Nkwain, le président du club Victoria United. Une révélation qui contraste avec une première vidéo jugée comme une “mise en scène grossière” par le SYNAFOC, dans laquelle Djomeni semblait disculper le club.

Face à la gravité des faits, le syndicat n’a pas tardé à réagir avec un communiqué cinglant, dénonçant des pratiques “dégradantes et inhumaines” et exigeant des sanctions exemplaires.

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Le SYNAFOC s’indigne et passe à l’offensive

Dans son communiqué, le SYNAFOC exprime son indignation face à ces actes qu’il qualifie de “torture”, rappelant que de tels agissements sont sévèrement punis par les articles 74 et 132 bis du Code Pénal camerounais.

« Ces pratiques sont inacceptables et ne peuvent rester impunies », martèle le syndicat, avant d’annoncer qu’il saisira dans les prochaines heures « toutes les instances juridictionnelles sportives, administratives et judiciaires afin que toutes les personnes responsables répondent enfin de leurs actes ».

Le SYNAFOC apporte également son soutien au joueur et à sa famille, dénonçant une situation qui, selon lui, ternit une nouvelle fois l’image du football camerounais sur la scène nationale et internationale.

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Silence de la FECAFOOT, attente de sanctions

Alors que les voix et des plaintes s’élèvent pour demander des explications et des mesures fermes, la FECAFOOT n’a toujours pas réagi publiquement à l’affaire. Un silence qui alimente l’exaspération des acteurs du football camerounais et des supporters, exigeant des réponses et des sanctions contre les responsables présumés.