Voici pourquoi Evan Ndicka a dit « oui » à la Côte d’Ivoire et « non » au Cameroun

Né en France d’un père camerounais et d’une mère ivoirienne, il avait le choix entre représenter le Cameroun, la France ou la Côte d’Ivoire. Finalement, il a décidé de porter les couleurs des Éléphants ivoiriens. Ce choix est un coup dur pour le Cameroun qui espérait attirer le joueur depuis de nombreuses années. La Fédération camerounaise de football, dirigée par Samuel Eto’o, devra donc mettre un terme à ce dossier. Pendant ce temps, Ndicka rejoindra une équipe compétitive à moins d’un an de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue en janvier et février 2024. Entre le pays de son géniteur et celui de sa maman, Evan a donc montré qu’il est plus attaché à ses origines maternelles.

Un joueur confirmé en Bundesliga

Evan Ndicka est considéré comme l’un des défenseurs les plus prometteurs de sa génération. Ayant évolué pendant cinq saisons à l’Eintracht Francfort en Bundesliga, il a fait ses preuves et est devenu une valeur sûre du championnat allemand. Malgré le désir du club de le conserver, Ndicka a décidé de ne pas prolonger son contrat et de chercher de nouveaux défis. Au niveau international, Ndicka a représenté la France dans les catégories de jeunes, des U16 aux espoirs. Cependant, il a finalement choisi de rejoindre l’équipe nationale de la Côte d’Ivoire, renforçant ainsi l’effectif ivoirien en vue de la prochaine CAN.

La Côte d’Ivoire se renforce avant la CAN à domicile

La sélection ivoirienne se prépare activement pour le tournoi continental et la venue d’Evan Ndicka apporte une expérience et une qualité indéniables à la défense. Aux côtés d’autres joueurs talentueux tels que Jonathan Bamba, les Éléphants visent à se qualifier et à briller lors de la compétition. Le prochain match des Éléphants se jouera contre la Zambie dans le groupe H des éliminatoires de la CAN. La présence d’Evan Ndicka renforcera l’équipe et augmentera ses chances de remporter une victoire importante dans cette phase de qualification. Les Lions indomptables peuvent s’en mordre les doigts.