Blériot Nyemeck : « Vous allez accepter Marc Brys avec son Ndjoundjou »

Exaspéré par l’absence de son assistant, Joachim Mununga, sur le banc de touche, le technicien belge a une fois de plus exprimé son ras-le-bol. Une prise de position qui a trouvé un écho du côté du consultant Pierre Blériot Nyemeck, qui s’est exprimé avec sarcasme sur Info TV.

« Vous allez accepter Marc Brys avec son Ndjoundjou »

Intervenant dans l’émission Espace Miné, le consultant a vivement critiqué l’attitude de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) dans cette affaire. Usant d’ironie, il a comparé la situation à d’anciennes pratiques observées dans le football camerounais.

« Vous avez eu des entraîneurs qui entraient dans le stade avec leurs magiciens ici au Cameroun. J’ai vu un entraîneur qui marchait toujours avec un court type et personne ne lui a jamais interdit d’entrer. Si Marc Brys a son “Ndjoundjou” qu’on appelle Mununga, vous le privez de lui et vous vous plaignez ? Vous allez accepter Marc Brys avec son Ndjoundjou. Il ne viendra pas vous faire allégeance. »

Blériot Nyemeck a également dénoncé ce qu’il considère comme une hostilité injustifiée envers Marc Brys, notamment en raison de sa nationalité et de la barrière linguistique.

« Les Camerounais ont publié une liste où Marc Brys a écrit les noms des joueurs, en disant : “voilà l’écriture de quelqu’un qui parle mal à notre D!eu [Samuel Eto’o]. Voilà alors son français”. Ils ne savent même pas que le français n’est pas sa première langue. »

Un malaise persistant entre la Fécafoot et Marc Brys

Depuis sa nomination à la tête des Lions Indomptables, Marc Brys entretient des relations tendues avec la Fécafoot. Son staff, désigné par le ministère des Sports, ne correspond pas à celui souhaité par la fédération. Cette discorde s’est manifestée par l’absence répétée de son adjoint, Joachim Mununga, lors des matchs officiels.

Le sélectionneur belge, qui ne cache plus son agacement, a réitéré son souhait d’avoir Mununga à ses côtés. Cette situation, qui cristallise les tensions entre le ministère des Sports et la Fécafoot, risque de fragiliser davantage la sérénité autour de la sélection camerounaise, à quelques jours du match décisif face à Libye.