La rencontre a été marquée par un niveau de jeu insuffisant, avec de nombreuses imprécisions techniques et des occasions manquées. Les Lions ont semblé émoussés, probablement affectés par un voyage éprouvant qui les a conduits en Afrique du Sud seulement quelques heures avant le coup d’envoi.
Si André Onana (6/10) a passé une soirée tranquille dans les buts, ses coéquipiers de la défense ont connu des fortunes diverses. Christopher Wooh (6,5/10) a assuré avec autorité son rôle de leader défensif en l’absence de Castelletto et Ngadeu, tandis qu’Enzo Boyomo (4/10), en difficulté, a été remplacé à la mi-temps par Joskin Dawa (5,5/10), plus solide. Sur les côtés, Jackson Tchatchoua (5/10) a manqué de précision, tandis que Nouhou Tolo (6/10) s’est montré combatif malgré quelques approximations.
Un milieu sans inspiration
Dans l’entrejeu, Martin Hongla (5/10) et Carlos Baleba (4/10) n’ont pas réussi à dynamiser le jeu. Baleba, en particulier, a livré une prestation en deçà de ses standards habituels, peinant à casser les lignes et ralentissant la construction offensive.
Une attaque inefficace, des changements tardifs
En attaque, Bryan Mbeumo (7/10) a été l’un des rares à se montrer dangereux, avec plusieurs tentatives dont un lob échouant sur la barre transversale. À l’inverse, Christian Bassogog (3/10) et Franck Magri (4/10) ont été peu inspirés, tandis que Vincent Aboubakar (3/10) a manqué une énorme occasion, illustrant les difficultés offensives du Cameroun.
Parmi les entrées en jeu, Danny Namaso (7/10) a signé des débuts encourageants, apportant du liant à l’attaque et se créant des opportunités.
Marc Brys sous pression
Le sélectionneur Marc Brys (2/10) doit faire face à des interrogations sur ses choix. L’absence de certains cadres, comme Castelletto et Nkoudou, ainsi que la gestion tardive des remplacements, suscitent des critiques. L’équipe semble également en fin de cycle, posant la question du renouvellement nécessaire dans certains secteurs.
Malgré cette contre-performance, le Cameroun reste maître de son destin dans ces qualifications. Mais pour espérer voir le Mondial 2026, les Lions Indomptables devront rapidement rectifier le tir et retrouver une dynamique plus convaincante.
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