Malgré le déblocage de 350 millions de FCFA destiné à l’organisation des compétitions, ces fonds n’ont pas atteint les principaux concernés, exacerbant leur frustration.
Depuis trois ans, les arbitres n’ont reçu aucun équipement officiel et accumulent des arriérés d’indemnités estimés à près de 80 millions de FCFA. Ces dettes concernent notamment les Coupes du Cameroun et les récentes Supers Coupes.
Le 3 décembre 2024, une réunion entre l’Association Camerounaise des Arbitres de Football (ACAF) et le Secrétaire général de la FECAFOOT n’a apporté aucune avancée concrète. Les revendications portaient sur l’apurement des arriérés, la réintégration des corps de métiers au sein des Ligues spécialisées et décentralisées, l’amélioration des conditions de travail et la révision à la hausse des indemnités de match, inchangées depuis 2002.
Malgré le déblocage de 350 millions de FCFA par l’État pour financer l’organisation du championnat national, les arbitres n’ont toujours pas perçu leurs indemnités, selon les informations recueillies par LATTAQUANT. Cette situation met en lumière une gestion financière opaque au sein de la FECAFOOT, alimentant les frustrations dans le milieu sportif.
Face à cette impasse, les arbitres envisagent de saisir directement le ministre des Sports pour faire pression sur la FECAFOOT. Ils réclament une reconnaissance à la hauteur de leur rôle indispensable dans le développement du football camerounais.
La situation est d’autant plus critique que les arbitres menacent de suspendre leur participation aux compétitions si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Cette crise pourrait paralyser l’ensemble des championnats nationaux, accentuant la crise qui secoue déjà le football camerounais.
Il est urgent que les autorités compétentes prennent des mesures concrètes pour résoudre cette crise et assurer la pérennité des compétitions nationales.
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