Le TAS a ordonné au Comité Exécutif de la CAF d’intégrer l’ancien international camerounais sur la liste des candidats à l’élection des membres du Comité Exécutif, prévue lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 12 mars prochain.
Cette décision intervient après une série de contentieux entre Samuel Eto’o, actuel président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), et la CAF. En juin 2024, la CAF avait infligé une amende de 200 000 dollars à Eto’o, l’accusant d’avoir enfreint les principes d’éthique en signant un contrat avec une société de paris sportifs en tant qu’ambassadeur de marque. Cependant, le 19 février 2025, le Jury d’Appel de la CAF avait annulé cette sanction, estimant que le Jury Disciplinaire n’était pas compétent pour traiter des affaires d’ordre éthique, qui relèvent exclusivement d’un Comité d’Éthique indépendant.
Malgré cette annulation, la CAF avait maintenu sa décision du 25 janvier 2025, excluant Samuel Eto’o de la liste des candidats au Comité Exécutif. Contestant cette exclusion, Eto’o avait saisi le TAS, qui vient donc de statuer en sa faveur. Cette décision du TAS met la CAF dans une position délicate, d’autant plus que l’absence de candidats de la zone UNIFFAC (Union des Fédérations de Football d’Afrique Centrale), incluant le Cameroun, crée un déséquilibre dans la représentation au sein de l’instance dirigeante du football africain.
La réintégration de Samuel Eto’o dans la course au Comité Exécutif de la CAF pourrait redistribuer les cartes et modifier l’équilibre politique de la confédération. À quelques jours de l’Assemblée Générale Extraordinaire, prévue le 12 mars au Caire, cette décision du TAS est perçue comme une victoire majeure pour Eto’o et ses partisans, renforçant sa position sur l’échiquier du football africain.
GIPHY App Key not set. Please check settings