Ancien dirigeant de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et président de club, il a exprimé son point de vue sur le rapport complexe entre la FECAFOOT et le Ministère des Sports et de l’Éducation Physique (MINSEP).
Un problème de contrôle financier
Pour Joshua Osih, la principale source de tension entre la FECAFOOT et le MINSEP réside dans la gestion financière du football camerounais. Selon lui, l’État ne devrait pas financer le football, une pratique qui, d’après lui, maintient la fédération sous tutelle gouvernementale.
« Le problème MINSEP – FECAFOOT est un problème d’argent, ou alors de contrôle de cet argent. Et moi, je suis de ceux, à l’intérieur de la FECAFOOT, qui militent pour que l’État n’engage pas un seul centime dans le football. »
L’homme politique estime que le modèle économique des grandes nations de football repose sur une autonomie financière des fédérations et des ligues, sans dépendance aux subventions publiques.
L’appel à une réforme du financement du football
Dénonçant l’influence que l’État exerce sur la gestion du football à travers son financement, Joshua Osih prône un changement de paradigme :
« Tant qu’on reçoit de l’argent de l’État, on sera toujours malheureusement sous tutelle… Je ne pense pas qu’un Ministre aurait la prétention de s’immiscer dans une fédération dans laquelle il n’a pas donné de subvention. »
Cette prise de position relance ainsi le débat sur la gouvernance du football au Cameroun, dans un contexte où les tensions entre la FECAFOOT et le MINSEP ne cessent de s’intensifier.
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