Dans une déclaration empreinte d’émotion, elle a directement mis en cause Victoria United, affirmant que son fils est retenu contre son gré et aurait subi des sévices. Son intervention vient ainsi contredire le communiqué officiel du club, qui réfute toute implication dans cette affaire.
Un témoignage alarmant
D’une voix tremblante, la mère d’Éric Parfait Djomeni a décrit une situation préoccupante, affirmant que son fils était privé de liberté et victime de violences.
« Jusqu’à présent, je ne sais pas pourquoi mon fils est retenu ici. Il est comme un prisonnier, il a été frappé. J’ai vu des traces de fouet sur son corps. Je ne sais pas où on l’a emmené. Je suis malheureuse et si je quitte ici sans mon enfant, je ne sais pas comment dormir », a-t-elle déclaré en larmes.
Elle a également révélé que son fils aurait été contraint de reconnaître des faits de trucage de matchs sous la menace.
« Il m’a dit qu’on l’a tapé pour lui faire avouer qu’il avait vendu des matchs. Je n’arrive même pas à parler avec lui, je ne sais pas où il est. Je suis venue de Douala, je veux seulement voir mon fils », a-t-elle ajouté.
Le club dément toute implication
Face à ces graves accusations, la direction de Victoria United a tenu à réagir en publiant un communiqué dans lequel elle rejette en bloc ces allégations. Le club nie toute implication dans une quelconque séquestration ou maltraitance du joueur.
Cependant, le témoignage de la mère du gardien relance les interrogations et alimente la polémique autour de cette affaire. De nombreux observateurs demandent désormais qu’une enquête approfondie soit menée afin de faire la lumière sur la situation d’Éric Parfait Djomeni.
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