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Nkou Mvondo attaque Marc Brys : « s’il ne nous respecte pas, on l’enverra former des policiers »

Invité sur le plateau de l’émission Obama’s Time diffusée sur Bnews1 ce dimanche 23 février 2024, le professeur Prosper Nkou Mvondo, homme politique et membre du comité exécutif de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), n’a pas mâché ses mots à l’encontre de Marc Brys, actuel sélectionneur des Lions Indomptables.

Nkou Mvondo sur Bnews1 © capture
Nkou Mvondo sur Bnews1 © capture

Le dirigeant fédéral est revenu sur les nombreux manquements reprochés au technicien belge, estimant qu’il n’aurait jamais dû bénéficier d’une telle indulgence de la part de la Fécafoot.

Au premier manquement, je l’aurais mis dehors »

Sans détour, Prosper Nkou Mvondo a affirmé qu’il aurait agi avec bien plus de fermeté si la gestion de l’affaire Marc Brys lui avait incombé.

« Si j’étais président de la Fécafoot, si j’étais l’ensemble du comité exécutif de la Fécafoot, et je l’ai dit à Samuel Eto’o, Marc Brys n’aurait même pas atteint les 18 manquements qui lui sont reprochés. Au premier manquement, je l’aurais mis dehors. »

Un différend sur l’accès aux vestiaires

L’un des points de friction majeurs entre Marc Brys et la Fécafoot concerne l’accès aux vestiaires des Lions Indomptables, que le sélectionneur aurait restreint au président de la fédération, Samuel Eto’o. Une décision incompréhensible selon Nkou Mvondo, qui a comparé cette situation à une absurdité domestique :

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« Un individu dit que le président de la fédération ne peut pas entrer dans les vestiaires. Vous pouvez avoir un cuisinier chez vous et il vous interdit d’entrer dans votre cuisine. Vous me parlez de qui ? Marc Brys, c’est qui devant moi au Cameroun ? Je suis leader d’un parti politique. Qui est-il au Cameroun ? Qui ? »

Vers une issue inéluctable ?

Alors que Marc Brys a dernièrement été mis en demeure par la Fécafoot, Nkou Mvondo a laissé entendre que l’avenir du sélectionneur au sein de l’équipe nationale pourrait bientôt être scellé.

« Si Marc Brys ne nous respecte pas, on va l’envoyer au ministère des Sports, son administration d’origine, qui pourra l’envoyer à Mutengene pour former les policiers. J’ai vu quelque part deux voitures, je ne sais pas de combien de millions. Ça lui permettra d’aller à Mutengene en bravant l’état piteux de la route entre Yaoundé et Mutengene. »

Reste à savoir si cette pression aboutira à une rupture imminente entre le sélectionneur et l’instance faîtière du football camerounais.

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