Une relation biaisée dès le départ ?
Pour Jean Lambert Nang, la posture de Marc Brys vis-à-vis de la Fecafoot découlerait de la manière dont son recrutement a été orchestré.
« Le fait, c’est que Marc Brys n’a jamais considéré la Fecafoot comme son patron, comme son employeur. Et cela procède certainement de ce qu’on lui a dit en amont. On lui a dit : c’est nous qui te recrutons et tu n’as de compte à rendre qu’à nous », a-t-il expliqué.
L’ancien journaliste rappelle que dès sa présentation à la télévision nationale, un élément révélateur a été mis en avant :
« Le premier reportage qui présente Marc Brys à la Crtv, le reporter dit : Marc Brys est un flamand. C’est-à-dire une tête dure. Quand on y a mis quelque chose, il y a beaucoup de difficulté à l’enlever ». Selon lui, cette mentalité expliquerait l’attitude du sélectionneur, qui percevrait la fédération comme un obstacle à son travail, plutôt que comme une institution avec laquelle il doit collaborer.
Des répercussions sur le football camerounais
Au-delà des querelles institutionnelles, Jean Lambert Nang alerte sur les conséquences de cette crise sur l’image du football camerounais.
« Ces querelles intestines qui minent les Lions Indomptables depuis l’avènement de Marc Brys influent très négativement sur la possibilité, la capacité ou l’habilité de la Fecafoot à trouver des sponsors », a-t-il averti.
En pleine période où les fédérations africaines cherchent à renforcer leur attractivité auprès des investisseurs, un climat aussi tendu entre la sélection nationale et son encadrement pourrait nuire aux perspectives financières et structurelles du football camerounais.
Alors que le bras de fer entre Marc Brys et la Fecafoot se poursuit, une question demeure : comment sortir de cette impasse sans compromettre l’avenir des Lions Indomptables ?
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