Dans un communiqué officiel, le Synafoc dénonce des faits « extrêmement graves » qui ont mis en péril l’intégrité physique de tous les acteurs présents. L’instance, dirigée par Geremi Sorel Njitap, exige l’ouverture d’une enquête afin de faire toute la lumière sur les responsabilités de chacun.
Un contexte sécuritaire préoccupant
Depuis 2016, la région de Bamenda est en proie à une insécurité grandissante. De nombreux officiels témoignent du danger permanent auquel sont exposés les équipes visiteuses et les arbitres lors des rencontres disputées sur place. Malgré ces risques connus, la programmation des matchs dans cette zone continue d’interpeller.
En guise de mesure conservatoire, il a été décidé que PWD de Bamenda disputera son prochain match à Bafoussam, un choix visant à garantir une meilleure sécurité aux joueurs et aux officiels.
Une décision contestée
Quelques jours avant ces incidents, Faustin Mbida, secrétaire général du Conseil transitoire du football professionnel (CTFP), s’était rendu à Bamenda pour évaluer la capacité du stade Yong Francis Arena à accueillir un match en toute sécurité. Malgré son assurance, les événements de dimanche dernier ont clairement prouvé le contraire.
Certains observateurs n’hésitent pas à pointer du doigt l’influence du président de PWD de Bamenda, réputé proche de l’actuel exécutif de la Fecafoot. Selon eux, ce dernier aurait réussi à imposer la tenue du match dans un environnement à haut risque, mettant ainsi en péril la sécurité des joueurs et des supporters.
Aujourd’hui, le Synafoc et de nombreux acteurs du football camerounais attendent des réponses claires. L’avenir de la programmation des matchs dans cette région et la prise en compte de la sécurité des acteurs du football restent au cœur des préoccupations.
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