En effet, la performance sur le terrain aurait été impactée par le fait que l’équipe ne s’était pas entraînée après leur victoire difficile contre la Namibie trois jours plus tôt.
En coulisses, la crise entre le ministère des Sports et la Fécafoot a lourdement pesé sur ce rassemblement, comme cela avait déjà été le cas en juin lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Le chaos organisationnel, avec deux staffs techniques, des plans de vol divergents et des désaccords sur le choix du stade, a exacerbé les tensions.
« Je pense que la situation a atteint un point critique. On n’a rien montré face au Zimbabwe malgré le talent de nos joueurs. Dans un environnement aussi chaotique, il est impossible de performer. J’ai honte pour mon pays. Le football est le dernier élément qui unit encore les Camerounais, mais aujourd’hui même ce domaine est divisé. Nous sommes devenus la risée du monde », a déclaré Yves Blaise Eloundou Noah, un fervent supporter des Lions Indomptables.
De plus, le sélectionneur Marc Brys a également exprimé son mécontentement après avoir été privé de son assistant, Joachim Mununga, dont le nom n’avait pas été inscrit sur la feuille de match par la Fécafoot pour les deux dernières rencontres. Cet épisode a encore aggravé les divisions au sein de l’encadrement technique.
À ce jour, aucun signe de réconciliation n’a émergé entre les différentes parties. Alors que la 3e journée des éliminatoires de la CAN approche, prévue pour le 7 octobre, le conflit reste non résolu. Toutefois, Raphael Nkoa a laissé entendre, lors de l’émission “Fou fou foot” sur Crtv Sport, qu’un accord pourrait être trouvé avant cette date, permettant ainsi la mise en place d’un staff technique unifié. Une clarification est attendue dans les jours à venir.
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